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La colère est l’un des sentiments qui caractérisent l’être humain, en réponse à une provocation, une insatisfaction ou d’autres situations qui, d’une manière ou d’une autre, compromettent notre sérénité et notre équilibre mental. La colère est dans bien des cas un sentiment dominant dans la vie quotidienne de nombreuses personnes : à la maison, au bureau, au supermarché, en voiture, etc. Il existe de nombreuses situations qui conduisent à la colère. De nombreuses situations conduisent l’individu à être la proie de la colère, surtout dans une société dominée par des rythmes frénétiques et le stress à dose massive. Sans parler de ces situations sociopolitiques qui conduisent des groupes entiers de personnes à exprimer leur colère en signe de protestation contre les gouvernements, les impôts, les conditions de travail inacceptables, etc.
Utiliser la colère à son avantage
De nombreuses personnes ont de sérieuses difficultés à gérer leur colère. La bonne nouvelle est qu’il est possible d’apprendre à gérer cet état, jusqu’à le transformer en quelque chose de positif, en canalisant l’adrénaline qu’il libère de manière constructive. Peu de gens savent qu’il existe aussi une « bonne » colère, qui, si elle est exprimée de manière saine et ciblée, peut apporter des avantages et des bénéfices.
L’objectif est de faire en sorte que la colère ne s’empare pas de nous et de rester aussi lucide que possible afin de répondre de manière constructive à toute provocation et d’améliorer nos relations avec les autres, même dans les moments les plus difficiles.
Les risques de la colère refoulée
Dans la plupart des situations, se battre ou fuir n’apporte aucun résultat et la colère prend le dessus et aggrave encore la situation.
Si le fait d’être en colère n’est pas un problème en soi, la façon dont nous gérons (ou ne gérons pas) ce malaise peut l’être : la colère devient un problème grave lorsque nous nous faisons du mal à nous-mêmes ou à ceux qui nous entourent, souvent parce que nous avons accumulé de la colère en nous sans l’exprimer. La colère non exprimée est potentiellement l’une des plus dangereuses et peut sérieusement affecter votre santé, surtout si vous avez tendance à l’accumuler au fil du temps sans jamais l’exprimer. Les conséquences négatives à long terme ne doivent pas être sous-estimées et peuvent se manifester par une agressivité croissante qui conduit à une mauvaise façon de faire face à des circonstances qui ne devraient pas en soi conduire au ressentiment. La première étape consiste donc à éliminer toute trace de colère refoulée. Les recherches ont montré que la colère est un sentiment qui s’auto-alimente, avec une sorte d’effet cumulatif : chaque épisode de colère ne fait qu’ajouter à la colère non exprimée qui s’est accumulée auparavant. C’est pourquoi il est essentiel d’éliminer tout ressentiment dès qu’il se manifeste, pour éviter qu’il ne devienne chronique.
L’incapacité à exprimer sa colère de manière constructive et inoffensive pour l’entourage peut être néfaste pour la santé émotionnelle, mentale et physique, avec des conséquences graves telles que la dépression, l’anxiété, l’insomnie, l’alcoolisme ou la toxicomanie, les troubles alimentaires et même l’automutilation. D’un point de vue médical, les conséquences pourraient être tout aussi inquiétantes : brûlures d’estomac, ulcères, colites, gastrites, problèmes circulatoires et hypertension artérielle.
Selon des recherches récentes, les jeunes qui ont l’habitude de réagir au stress par la colère sont plus susceptibles d’avoir une crise cardiaque précoce que leurs camarades plus « calmes ».
Les recherches montrent également que les personnes qui adoptent une attitude passive lors d’une dispute avec leur partenaire sont plus susceptibles de mourir d’une maladie cardiaque ou de souffrir de graves troubles liés au stress.
Chez les personnes sensibles, les niveaux élevés de colère peuvent conduire à un comportement violent et destructeur, potentiellement dangereux pour la famille, les amis et les personnes qui ont le malheur de croiser la personne en question lorsqu’elle est en colère. Les relations interpersonnelles avec les proches, les collègues et les connaissances peuvent en souffrir, ce qui entraîne un isolement encore plus destructeur.
Comment elle se manifeste
Lorsque vous êtes victime d’une crise de colère, votre corps subit une transformation : le taux d’adrénaline dans le sang augmente, votre cœur bat plus vite, vos pupilles se dilatent, vous transpirez, votre respiration s’accélère et le ton de votre voix change. En d’autres termes, vous êtes la proie d’une impulsion qui est souvent difficile à contrôler, et de nombreuses personnes développent immédiatement une agressivité qui peut devenir incontrôlable et potentiellement dangereuse. La colère est donc l’une des impulsions les plus difficiles à contrôler, car il s’agit d’une réaction involontaire qui survient comme un instinct d’autoprotection contre une situation défavorable à laquelle nous sommes exposés.
Un article proposé gratuitement par Maylan travaillant sur voyante.ch